Suite à une première phase d’interconnaissance entre les différents acteurs d’un type de circuit court, l’objectif est ensuite d’amener ces personnes à travailler collectivement. Pour cela, il faut concilier réponses aux attentes et besoins de chacun et compromis pour avancer collectivement. Ces temps d’e construction de projet multi-acteur nécessitent de la par de l’animateur, de bien veiller au respect de la parole et à l’expression de chacun. En effet, un projet construit sur des bases saines et validées par tous aura plus de chance de succès à moyen et long terme.
Une demi-journée
Le contenu principal de ce module repose sur un travail en petit groupe multi acteur (8 personnes environ) afin de permettre une réelle construction collective.
Plusieurs phases peuvent alors intervenir
En se basant sur un type de circuit
L’alternance entre petit groupe et plénière permet à la fois d’avoir des éléments d’analyse et des propositions réellement issue de l’expérience et des attentes des acteurs engagés mais de pouvoir également nourrir la réflexion du groupe par les apports de tous (lors de plénière)
Au delà de l’expression des freins et des attentes, l’animateur doit veiller à faire exprimer les acteurs sur leur disposition à évoluer dans leurs pratiques, à quelles conditions, afin d’identifier des marges de manœuvre.
Suite à cette phase d’analyse, l’enjeu est d’aller vers des pistes d’actions collectives. Pour cela il est important de bien faire valider chaque étape de construction de ces actions, afin que les acteurs se sentent engagés et partie prenante de ce projet, et non pas simple (exécutant », ce qui favorisera la mobilisation par la suite. Cela peut passer par des synthèses régulièrement faites par l’animateur et l’inscription sur un tableau des décisions prises au fur et à mesure.
Il est possible d’aboutir par exemple à al construction commune d’un outil de coordination de l’offre et de la demande en abordant les sujets suivants :
Chaque acteur expose alors son cadre d’exercice, ses conditions.
Puis collectivement, au vu des marges de manœuvre de chacun, aller vers la définition d’un degré de souplesse toléré pour et par chacun. Evaluer alors la coopération possible et préciser les engagements des uns envers les autres.
Ces travaux peuvent être alimenté par des apports extérieurs pour enrichir les propos et/ou aider à la construction de pistes de solutions (valeur de l’exemple / échange d’expériences). Cela peut être également l’occasion de voir d’autres acteurs avec lesquels travailler et que l’on n’avait pas forcément identifié dans un premier temps (enrichir les partenaires).
Pour l’animateur il est important de bien prendre en compte les différents profils d’acteurs qui ont des regards complémentaires sur les questions posées mais à condition d’avoir eu la possibilité de les exprimer.
Il est possible de constituer en amont els petites groupes de travail, si l’on souhaite une composition bien précise et une bonne répartition entre les différents métiers représentés.
Associer à l’organisation de ces temps de travail des évènements spécifiques (dégustation de produit dans le cadre de la RHD, démonstration de matériel pour la filière chanvre), permet d’instaurer des moments de convivialité, de favoriser les échanges informels et de maintenir la mobilisation de chacun.