Cet outil est rattaché aux questions :
Comment accompagner des agriculteurs en circuits courts dans le pilotage de leur exploitation? En savoir +
Analyse/projection En savoir +
Public visé : jeunes installés, agriculteurs expérimentés
Positionnement dans un parcours de formation : en deuxième partie, après le recueil des informations
Facilité d’utilisation : Difficile
Analyser un problème, identifier une problématique.
Distinguer les faits, les causes et les conséquences d’un problème.
Développer une démarche de résolution de problème.
2h00
Au cours de l’animation les stagiaires vont être amenés à organiser visuellement les éléments suivants :
spécifiques à un système de circuit court.
Déroulement :
L’arbre à problème est un outil de synthèse qui permet une recherche de solution à partir d’une question donnée. Il présente l’avantage de permettre une nouvelle réflexion à partir de n’importe quel point exprimé.
Les questions à poser :
La problématisation n’est pas un travail facile. L’animateur a un rôle très important à jouer pour aider les personnes à problématiser les difficultés qu’elles rencontrent et identifier des pistes de résolutions.
1/ seul, à tête reposée (15 mn) remplir l’arbre à problème
Dans le tronc central : décrire les faits, ce qui se passe et qui constitue un problème
Dans le feuillage : décrire les conséquences plus ou moins directes du problème
Dans les racines : décrire les causes plus ou moins directes du problème
2/ en groupe de 3/4 personnes, échange (20 mn) pour creuser / mieux comprendre, compléter le schéma
Le groupe doit être dans une posture d’écoute, de non jugement afin d’aider l’autre à clarifier sa compréhension de la situation. La confidentialité est également demandée.
L’interview : l’accompagnateur questionne chaque participant individuellement et construit l’arbre à problème au fur et à mesure des réponses. Il confronte ensuite les réponses avec la personne concernée.
« L’animation de cet outil est plus adaptée à un petit groupe avec un animateur expérimenté pour décortiquer une problématique. Un groupe d’agriculteurs peut choisir l’un des membres du groupe comme animateur. L’animateur doit cependant rester neutre face au débat, et être dans une attitude de questionnement : ne pas proposer d’idées mais plutôt amener le groupe à creuser des pistes abordées trop rapidement.
La confusion entre causes et conséquences complique l’utilisation de l’arbre à problème. On peut éviter d’employer ces termes et expliquer que les racines alimentent le tronc (pourquoi?) et que les branches sont produites par le tronc (quels effets?). »
Adeline Motard, formatrice à l’AFOCG Gironde
« Ce travail m’a permis d’échanger en petit groupe sur ma problématique commerciale et de clarifier ma situation ce qui va m’aider dans mes choix futurs »
Frédéric, maraicher en Gironde
« L’arbre à problème amène à parler de sa situation personnelle et c’est compliqué pour moi de parler de soi. De plus, le travail en petit groupe est plus efficace si l’on est au moins trois voire plus. »
Elodie, paysanne boulangère en Gironde
« Le dialogue avec des agriculteurs de production différentes et avec la même problématique permet d’élargir avec d’autres façons de voir et ouvre les perspectives vers des pistes de solutions auxquelles nous n’avions pas pensé. »
Isabelle, éleveuse de chèvres en Gironde